* Arlésienne, mon Amie *

Louis Philippe


 

 

LOUIS PHILIPPE « HABILLE »

 

 

         C’est la période des premiers rubans de velours à damiers, losanges, fleurs, motifs exotiques tissés à Tours et Lyon.

         Viennent ensuite ceux des manufactures de Saint Etienne.

         7 cmde large pour 1m55 de long.

 

 

BONNET :

         Epouse une coiffure spéciale : on divise les cheveux en 3. Avec ceux du milieu on fait un chignon accroché à un peigne qui rehausse le bonnet lui donnant une forme conique.

         Des deux côtés des tempes on fait  une tresse que l’on laisse sortir du bonnet sous forme de tortillon apparent au dessus de chaque oreille.

         On entoure le ruban autour du bonnet soulevé en cône, de façon à ce que le guidon se trouve sur le côté et on le fixe avec une épingle.

 

         A cette coiffe on ajoute parfois un chapeau noir à larges bords mais moins importants que chez les contadines ou les marseillaises.

 

VETEMENTS DE DESSOUS :

         Chemise :

         en percale décolletée bateau.

         Sous ce costume les femmes portaient un corset.

          Jupon :

         On en portait trois que l’on superposait, plus ou moins épais selon la saison.

 

CORSAGE :

         Ce corsage évolue dans la même époque.

         Au début vers1840-1845 il a des manches gigot comme à la Charles X mais qui se resserrent avec des smocks sur le haut du bras jusqu’à l’épaule.

         Puis les manches redeviennent droites et serrées au poignet, souvent ce corsage se fait en soie noire façonnée.

         Plus tard, les manches s’élargissent au poignet annonçant le Napoléon III.

 

JUPE :

         Beau coton ou soie. A motifs géométriques, couleurs  de la terre.

         Ronde, montée sur fronces. Embase 3m50.

         Laisse apparaître le pied.

 

TABLIER :

         Beau, fait partie de la parure.

         En soie, très étroit sur le ventre.

         Poches passepoilées ou appliquées

  

BAS :

         Assortis à la jupe.

 

CHAUSSURES :

         Escarpins talons bobines.

 

 

 

 

 

 


LOUIS PHILIPPE « DE CAMPAGNE »

 

 

COIFFURE :

         Identique à celle dite « habillée »

         Les femmes de toutes classes et de tous métiers se coiffaient de la même façon.

         Le bonnet prenant une forme conique était entouré d’une cravate qui remplaçait le ruban.

 

 

CRAVATE :

         Carré ou triangle de coton que l’on plie de façon à obtenir une bande de 8cm de large dont on entoure la tête et que l’on noue sur le devant.

 

 

JUPE :

         Rouge, brune, brique, marron. Embase 3m50.

         Montée sur fronces et fine ceinture avec lien qui se ferme devant.

 

 

TABLIER :

         En coton, coordonné avec la cravate.

         Souvent rouge avec des dessins dits de charfacanis. (toiles garancées à fond rouge ou violet et à fleurs)

 

 

CORSAGE :

         Eso qui a de larges manches avec des smocks en haut du bras jusqu’à l’épaule.

         Tissu coton qui doit donner une couleur « vieillie », comme effet usagé.

 

 

JUPON :

         En piqué.

 

 

FICHU :

         Une indienne.

 

 

CHAUSSURES :

         Escarpins plats ou à talons bobines.

 

 

         Dans ce costume il faut mélanger les couleurs. L’ensemble ne donne pas forcément les mêmes coordonnées dont nous avons actuellement l’habitude, ce n’est pas pour autant que l’on doit en casser l’harmonie.

         

 


09/01/2012
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