* Arlésienne, mon Amie *

costume


 

COSTUME NAPOLEON III HABILLE

 

SECOND EMPIRE

 

 

Le temps des crinolines  1840-1870

 

 

Costume qui fait rêver car fait penser aux héroïnes de Zola.

 

 

 

SOUSVETEMENTS: 

Une chemise : en percale fine

        

Un corset pour affiner le plus possible la taille.

        

Un cache corset en coton.

        

Une culotte fendue ou pantalon avec de la dentelle

        

 Un jupon crinoline.

 

Le tout en blanc avec dentelles et broderies.

 

COIFFURE :

 

On partage les cheveux de façon à faire un bandeau apparent de chaque côté du visage qui restera apparent du bonnet.

 

Le reste des cheveux sera remonté en chignon avec l’aide d’un peigne spécial (des dents surmontées d’une partie conique).

        

         Bonnet :

De tulle ou mousseline, brodé, on l’entoure d’un long ruban Napoléon III, noir, bleu marine, uni ou polychrome, qui se termine par un guidon souvent entouré de dentelle.

        

Largeur dans les 8 à10 cmet longueur 1m55.

 

CORSAGE :

Ou eso de soie noire brochée.

        

Manches pagodes à partir de l’avant bras, d’où sortent des manchettes (les engageantes) faites de dentelles noires et blanches.

        

A la taille, on coud des crochets pour fixer la jupe.

                                                                 

 

 

 

JUPE :

En soie doublée de coton, avec une embase de 5m terminée par un ourlet double où l’on incorpore de la balayette.

        

Froncée, montée sur ceinture fine, avec des crochets pour l’attacher au corsage.

 

FICHU :

 

On porte en général un fichu de propreté sous un grand châle en soie frangé ou bordé d’un galon de velours.

 

On peut aussi sur la robe poser une simple petite pèlerine noire en chantilly ou en dentelle du Puy qui épouse le tour du corsage tel un grand col.

 

BAS :

De soie et ajourés, écrus, noirs ou blanc, peuvent être brodés en couleurs.

 

CHAUSSURES :

 

Façon chausson de danse, en satin et rubans assortis au costume.

 

Bottines en soie, à talons, habillées.

 

Ce costume s’agrémente d’une petite bourse en perles, d’un éventail d’époque, d’une ombrelle souvent pliable Napoléon III,

 

 

 

 

 

 

 

                            COSTUME NAPOLEON III DIT DE CAMPAGNE

                          

 

 

COIFFURE :

Se coiffer de la même façon qu’en chic.

        

Bonnet : en coton peut avoir une broderie sur le fond de coiffe.

        

Cravate : assortie à la jupe que l’on enroule autour de la coiffe et se noue par un simple

 

nœud discret sur le devant.

 

SOUS VETEMENTS :

Chemise de coton ou percale blanche

 

Jupons : on les superpose pour donner de l’ampleur. Ils sont de couleurs souvent rayés.

 

Culotte fendue ou pantalon : coton, assortie aux jupons.

 

Les dessous restent harmonieux.

 

JUPE :

Cotonnade fleurie ou à motifs géométriques, teintes dites « terre » : rouille, rouge brique, marron, brun.

 

Ronde, montée à plis canons, embase de 4 à 4m50, laisse voir le pied.

 

CORSAGE:

Eso noire en coton, près du corps, encolure bateau.

 

Manches étroites, terminées de manchettes blanches en coton, droites et simples.

 

TABLIER :

Enveloppant, grand tablier monté sur fronces ou à plis canons, toujours dans des tons de « terre » assorti à la jupe.

 

Arrive à 20cm au dessus du bas de la jupe.

 

FICHUS :

Un de propreté, écru ou blanc.

 

Celui de dessus, grand carré indienne vif dans les tons de l’ensemble que l’on croise et les pointes tiennent par la ceinture du tablier.

 

 

CHAUSSURES :

Escarpins plats

 

 

BAS :

En coton très fin, blancs ou naturels

 


09/01/2012
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Trois Arlésiennes sont célèbres. L’Arlésienne de Daudet, que nul ne verra jamais, celle de Van Gogh la tenancière du café de la Gare, Mme Ginous, et celle de Lelée.

 

Celle de Lelée représente plus de 11000 images originales. "Cette arlésienne a su magnifier par le galbe de la silhouette, la grâce du geste, la noblesse de la démarche et du port, la beauté gréco-romaine des filles du pays d’Arles."

 

Dans cette vision, Lelée et Mistral ne pouvaient que se rencontrer. Alliant ensemble le mot et l’image dans une même harmonie. L’amitié entre ces deux hommes offre au pays d’Arles quelques unes de ces plus belles pages.

 

De la Roquette où Lelée débarque le 3 mars 1902, à la Hauture, où il décèdera, le "Debussy du Crayon" ou le "Mistral du pinceau" dépeint Arles et la Provence.

 

Mr Gay introduit Lelée par l’entremise de textes de ces contemporains. " Léo Lelée est celui que la Provence attendait" conclut Jeanne de Flandreysy dans la Vénus d’Arles de 1903.


09/01/2012
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CHARLES X DIT « HABILLÉ »

     
      Epoque 1830
     Inspiration : Joséphine de Beauharnais avec coiffe importé de la Martinique, d’où effet « œuf de Pâques » pour le nœud de devant.
 
 
 
LA COIFFE :
      Laisse apparaître quelques frisettes sur les côtés, au niveau des tempes.
     Bonnet de tulle façonné qui cache les cheveux relevés en chignon en haut de la tête afin de faire  gonfler le dessus du bonnet.
     Ruban de 10 à 12 cm de large de mousseline, taffetas ou satin de soie qui enroule ses 2m de long autour de la tête pour se terminer par un gros nœud.
  
VÊTEMENTS DE DESSOUS :
      Chemise :
      En batiste, coton fin ou percale pour l’été, molletonnée en hiver, à encolure bateau.
      Jupon :
      unique, très amidonné, raidi par du fil de crin.
      En coton l’été en piqué l’hiver.
  
CORSAGE :
      Uni, sobre, de soie ou taffetas, ajusté, baleiné.
      Epaules tombantes. Le devant est plongeant vers l’arrière, la ligne de l’épaule est cousue avec le dos.
      Fermetures par épingles.
      Pour éviter le basculement vers l’avant, au dos à l’intérieur de la taille on cout un lacet dit « bricole ».
      Manches « gigot » au niveau du coude dont l’ampleur est obtenue par des coussinets de duvet.
  
JUPPE:
      Soie, taffetas ou chintz.
      Montée a plis canons, de forme ronde, embase de 4 à 4m50)
      Descend sous le mollet 
 
TABLIER :
      Soie ou taffetas.
      Monté à plis canons.
      Arrive à 10 cm au dessus du bord du bas de la jupe.
  
FICHU :
     Appelé aussi « collet » ou « palatine »
      Soie, mousseline, dentelles, ou lainage.
      Couleurs claires, peut être rehaussé de franges ou broderies.
 
BAS :
      Blancs ou naturels, portés avec jarretière.
      Brodés de guirlandes de fleurs ou ajourés sur le pied.
 
CHASSURES :
      Ballerines à bouts carrés, lacées à la cheville et nouées sur le devant.
 
      En hiver on ajoute un grand châle de cachemire.
      Dans son ensemble le costume doit rester de couleurs harmonieuses

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


09/01/2012
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Le droulet

 

Droulet

 

 

 

Vers 1780-1790
 

Etamine de laine (burate), doublure composée de trois tissus différents en coton
Hauteur 116 cm
 

     Le droulet est une sorte de veste ou de petit casaquin sans col à manches courtes se partageant dans le dos au niveau de la taille en quatre pans flottants qui frôlent le bas du jupon.

 

     Remarqué par les voyageurs, il devient vêtement régional, témoin le plus démonstratif de l'adaptation que les femmes de la bourgeoisie arlésienne font du manteau de robe à la polonaise en vogue au milieu du XVIII e siècle.      

 

     Très échancré sur le devant, il laisse voir le volant de la chemise, le « cors souple » – qui supplante le cors à baleine à la fin du XVIII e siècle - en coton piqué au boutis que les femmes portent en hiver ou celui en mousseline des Indes qu'elles portent l'été.

 

     Il est caché au niveau de la poitrine par un petit fichu en coton imprimé ou brodé.

 

     Les droulets de soie aux couleurs vives pour les plus riches et en étamine de laine brune pour les plus modestes, témoignent d'une distinction sociale lisible sur le vêtement.

 

     Ce droulet de couleur sombre comporte une doublure soigneusement choisie et composée de plusieurs étoffes souvent récupérées par souci d’économie. L’envers des pans sont en effet visibles lorsque l’on marche, et que souffle le mistral.

 

     Il est en indienne à fond écru aux motifs végétaux, imitant l’effet d’une soie chinée à la branche.

 

     Les indiennes sont des toiles de coton imprimées à l’origine fabriquées en Inde.

 

     Importées au XVIIe siècle, interdites dans la première moitié du XVIII e siècle, puis fabriquées en France à partir de la seconde moitié du XVIII e siècle, elles ont toujours suscité un vif engouement.

 

     La doublure du dos, non visible lorsque le vêtement est porté, est faite de chafarcani à fond rouge, coton imprimé beaucoup 

 

 

 

 

 

 

 

 


22/12/2011
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LOUIS PHILIPPE « HABILLE »

 

 

         C’est la période des premiers rubans de velours à damiers, losanges, fleurs, motifs exotiques tissés à Tours et Lyon.

         Viennent ensuite ceux des manufactures de Saint Etienne.

         7 cmde large pour 1m55 de long.

 

 

BONNET :

         Epouse une coiffure spéciale : on divise les cheveux en 3. Avec ceux du milieu on fait un chignon accroché à un peigne qui rehausse le bonnet lui donnant une forme conique.

         Des deux côtés des tempes on fait  une tresse que l’on laisse sortir du bonnet sous forme de tortillon apparent au dessus de chaque oreille.

         On entoure le ruban autour du bonnet soulevé en cône, de façon à ce que le guidon se trouve sur le côté et on le fixe avec une épingle.

 

         A cette coiffe on ajoute parfois un chapeau noir à larges bords mais moins importants que chez les contadines ou les marseillaises.

 

VETEMENTS DE DESSOUS :

         Chemise :

         en percale décolletée bateau.

         Sous ce costume les femmes portaient un corset.

          Jupon :

         On en portait trois que l’on superposait, plus ou moins épais selon la saison.

 

CORSAGE :

         Ce corsage évolue dans la même époque.

         Au début vers1840-1845 il a des manches gigot comme à la Charles X mais qui se resserrent avec des smocks sur le haut du bras jusqu’à l’épaule.

         Puis les manches redeviennent droites et serrées au poignet, souvent ce corsage se fait en soie noire façonnée.

         Plus tard, les manches s’élargissent au poignet annonçant le Napoléon III.

 

JUPE :

         Beau coton ou soie. A motifs géométriques, couleurs  de la terre.

         Ronde, montée sur fronces. Embase 3m50.

         Laisse apparaître le pied.

 

TABLIER :

         Beau, fait partie de la parure.

         En soie, très étroit sur le ventre.

         Poches passepoilées ou appliquées

  

BAS :

         Assortis à la jupe.

 

CHAUSSURES :

         Escarpins talons bobines.

 

 

 

 

 

 


LOUIS PHILIPPE « DE CAMPAGNE »

 

 

COIFFURE :

         Identique à celle dite « habillée »

         Les femmes de toutes classes et de tous métiers se coiffaient de la même façon.

         Le bonnet prenant une forme conique était entouré d’une cravate qui remplaçait le ruban.

 

 

CRAVATE :

         Carré ou triangle de coton que l’on plie de façon à obtenir une bande de 8cm de large dont on entoure la tête et que l’on noue sur le devant.

 

 

JUPE :

         Rouge, brune, brique, marron. Embase 3m50.

         Montée sur fronces et fine ceinture avec lien qui se ferme devant.

 

 

TABLIER :

         En coton, coordonné avec la cravate.

         Souvent rouge avec des dessins dits de charfacanis. (toiles garancées à fond rouge ou violet et à fleurs)

 

 

CORSAGE :

         Eso qui a de larges manches avec des smocks en haut du bras jusqu’à l’épaule.

         Tissu coton qui doit donner une couleur « vieillie », comme effet usagé.

 

 

JUPON :

         En piqué.

 

 

FICHU :

         Une indienne.

 

 

CHAUSSURES :

         Escarpins plats ou à talons bobines.

 

 

         Dans ce costume il faut mélanger les couleurs. L’ensemble ne donne pas forcément les mêmes coordonnées dont nous avons actuellement l’habitude, ce n’est pas pour autant que l’on doit en casser l’harmonie.

         

 


09/01/2012
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